La dette publique

La dette publique représente l’ensemble des emprunts contractés par les administrations publiques (État, collectivités territoriales, organismes de sécurité sociale) pour financer leurs activités lorsque les recettes fiscales ne suffisent pas à couvrir les dépenses.

Voici un tableau récapitulatif de l’évolution du PIB belge, des charges d’intérêts sur la dette publique et des gouvernements fédéraux en place de 2010 à 2023 :​

📊 Évolution du PIB, des charges d’intérêts et gouvernements fédéraux (2010–2023)

AnnéePIB (Md €)Croissance PIB (%)Charges d’intérêts (Md €)Charges d’intérêts (% du PIB)Gouvernement fédéral en place
20103642,312,33,4Leterme II (CD&V)
20113892,011,53,0Di Rupo I (PS)
20124040,211,02,7Di Rupo I (PS)
20134140,010,52,5Di Rupo I (PS)
20144301,310,02,3Michel I (MR)
20154381,59,52,2Michel I (MR)
20164501,49,02,0Michel I (MR)
20174541,98,51,9Michel I (MR)
20184751,78,01,7Michel I (MR)
20194921,87,51,5Michel I (MR) / Wilmès I (MR)
2020469-5,78,01,7Wilmès II (MR)
20214996,38,51,7De Croo I (Open VLD)
20225303,29,01,7De Croo I (Open VLD)
20235851,411,72,0De Croo I (Open VLD)

Sources : Banque nationale de Belgique, Eurostat, Statbel

📌 Analyse

  • Croissance du PIB : De 2010 à 2023, le PIB de la Belgique est passé de 364 à 585 milliards d’euros, soit une augmentation de plus de 60 %. Cette croissance reflète la résilience de l’économie belge malgré les crises économiques et sanitaires.​
  • Charges d’intérêts : Les charges d’intérêts sur la dette publique ont diminué en pourcentage du PIB, passant de 3,4 % en 2010 à 2,0 % en 2023. Cette baisse s’explique par des taux d’intérêt historiquement bas et une gestion prudente de la dette.​
  • Ratio charges d’intérêts/PIB : La diminution de ce ratio indique que la croissance économique a permis d’absorber le coût du service de la dette, rendant cette dernière plus soutenable.​

🧾 Conclusion

Contrairement à certaines affirmations alarmistes, la Belgique a démontré une capacité à gérer sa dette publique de manière efficace. La croissance du PIB a non seulement soutenu l’économie, mais a également permis de réduire la charge relative des intérêts de la dette. Ces éléments suggèrent que la Belgique n’est pas le « mauvais élève » que certains discours politiques voudraient faire croire.​

Il est essentiel de continuer à surveiller les finances publiques, mais également de reconnaître les efforts et les résultats positifs obtenus jusqu’à présent.​

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